Devenir propriétaire est souvent le rêve d’une vie, notamment lorsqu’on achète une maison. Mais ce moment important et gratifiant représente aussi un défi financier et émotionnel. Obtenir une stabilité et une sécurité à long terme, pour soi-même ou sa famille, nécessite un investissement important et une planification scrupuleuse. Ainsi, il est crucial de bien comprendre et d’anticiper les différents coûts liés à un achat immobilier. Cela inclut le prix du bien lui-même, bien sûr, mais aussi différents frais, à commencer par les fameux « frais de notaire ».
Comment comprendre les coûts liés à l’achat d’une maison ?
Si le fait d’acquérir une maison n’est pas à la portée de tout le monde, c’est bien parce qu’il s’agit d’un investissement très coûteux. Avant de vous lancer dans un tel projet, pensez bien à prendre en compte et à calculer les différents frais, qui peuvent être listés de la façon suivante :
- Forcément très élevé, le coût de la maison elle-même constitue la majeure partie de l’argent à débourser.
- À moins d’acheter de particulier à particulier, vous devrez également payer des frais d’agence, qui sont librement fixés par l’agent immobilier et varient donc d’un établissement à un autre.
- Pour le cas fort probable où vous auriez besoin d’un crédit immobilier, il faut ajouter à l’addition le coût des intérêts, qui dépendront du taux d’intérêt en vigueur et de la durée du prêt, ainsi que l’assurance emprunteur, destinée à couvrir le risque d’invalidité, d’incapacité ou de décès.
- Que votre bien soit neuf ou d’occasion, n’oubliez pas de compter quelques éventuels frais supplémentaires (d’installation dans le premier cas, de travaux dans le second, et de déménagement dans les deux cas).
- Enfin, il faut également tenir compte des frais de notaire, que nous allons détailler tout de suite.
Comment sont calculés les frais de notaire ?
Les frais de notaire, qui sont loin de tomber exclusivement dans la poche de l’officier public, regroupent en réalité les frais suivants :
- Les droits de mutation comprennent la taxe de publicité foncière et les droits d’enregistrement. Le taux de cette taxe est au maximum de 5,81 % du prix de vente pour un logement ancien et de 0,71 % dans le cas d’un logement neuf.
- Les frais et débours correspondent aux sommes avancées par le notaire pour accomplir différentes formalités administratives (consultation du cadastre, documents d’urbanisme…) et coûtent généralement aux alentours de 1000 euros.
- La contribution de sécurité immobilière à destination de l’État est fixée à 0,1 % du prix du bien, et ne peut descendre en dessous de 15 euros.
- Les émoluments du notaire constituent la rémunération réglementée de l’officier public et sont calculés en quatre tranches (3,87 % du prix de vente de 0 à 6500 €, 1,596 % de 6501 à 17 000 €, 1,064 % de 17 001 à 60 000 €, 0,799 % au-delà de 60 000 €).
L’achat d’un bien immobilier est une question à ne pas prendre à la légère, car cette opération s’avère à la fois onéreuse et remplie d’obstacles administratifs. Vous pourrez d’ailleurs obtenir plus d’informations via ce lien.